Dans le cadre de la tendance générale à la santé et au bien-être, les compléments alimentaires sont devenus l’un des secteurs les plus dynamiques de l’industrie. De nombreux entrepreneurs s’aventurent dans ce secteur à la recherche de nouvelles opportunités commerciales qui ne sont peut-être pas disponibles dans d’autres domaines du marché ou dans des segments traditionnels tels que les aliments nutritionnels ou les vitamines et minéraux.

Un marché du bien-être en pleine mutation

Selon de nouvelles études réalisées par l’Association for Nutritional Sciences (ANS), l’industrie des compléments alimentaires connaît une phase de croissance qui durera jusqu’en 2025, avec une prévision de 1 000 milliards d’euros de revenus annuels en 2035, ce qui représenterait une augmentation de 3 % par rapport aux chiffres actuels et de 15 % par rapport à 2017 (+ 981 milliards d’euros).

L’ANS prévoit une croissance de 4 % par an, pour atteindre une valeur de 1 038 milliards d’euros en 2035 (+17 % par rapport à 2017). Le principal moteur de cette croissance sera le développement de nouvelles formes de produits sous forme de nutraceutiques, d’aliments fonctionnels et de probiotiques, associé à un nombre croissant de consommateurs en surpoids qui recherchent des alternatives naturelles à leurs produits diététiques préférés et à une tendance aux habitudes alimentaires saines qui s’est accrue grâce à la diffusion des produits biologiques sur le marché et à la popularité croissante du végétarisme et du véganisme.

Les circuits de distribution : la progression du e-commerce

D’après nos données, les canaux de distribution connaissent également des changements importants en termes de volumes vendus et de parts de marché. Le canal leader reste toujours le supermarché avec 23% du volume total vendu et 19% de la part de marché, suivi par la vente directe à 13% et 12%, respectivement, puis enfin par les points de vente en ligne à 9% et 7%, respectivement. En revanche, on observe une progression du canal e-commerce (14% du volume total vendu et 13% de la part de marché) qui, jusqu’à récemment, était très marginal par rapport aux autres canaux.